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Assise confortablement sur mon lit, j'ouvre le recueil de poèmes De moi à toi de ma grande tante Noëlla Tremblay Villeneuve et je lis les premières pages. Je découvre des textes qui ont du sens, des phrases qui font réfléchir et des mots qui font du bien à l'âme. Je ferme le recueil et je réfléchis au sens des phrases tout en méditant sur les mots qui riment tous entre eux. J'ouvre à nouveau le recueil et je tombe sur La course du temps. Je lis le texte plusieurs fois. Je le lis comme si c'était des paroles d'une chanson. Je sors ma guitare, je l'accorde et je joue quelques accords. Une mélodie naît dans ma tête et je m'inspire de l'atmosphère du texte pour créer une musique. J'accompagne alors les phrases que je lis. Je dépose ma guitare et je relis quelques poèmes du recueil. Je choisie les poèmes Insomnie, Déracinement, Le temps d'un instant et Les ailes du rêve et je commence à composer une mélodie pour chacun d'eux.
Les poèmes de ma grande tante Noëlla T. Villeneuve font du bien et ses mots méritent d'être entendus. Chaque poème révèle une histoire, ils ont un sens et je crois qu'ils doivent être partagés pour que le sens qu'ils portent porte fruit.
Les poèmes en musique ...
Déracinement
Paroles: Noëlla Tremblay Villeneuve
Mélodie: Isabelle Lefrançois
Arrangement musical et mélodie: Philomène Larocque
Soliste: Isabelle Lefrançois
Choristes: Lise Leduc et Philomène Larocque
Violoniste: Noémie Lavoie
Drummer: Tommy Vachon
Son: Sébastien Vachon
Mixage: Philomène Larocque
Pochette de l'album: Guy Leduc
Crédit photo: Mélanie Lefrançois
Noémie Philomène Lise Isabelle
Déracinement
J'ai laissé quelque part un morceau de mon âme
Dans des eaux nouvelles mon esprit troublé rame
J'ai laissé quelque part de solides attaches
Racines profondes les arrache
Que deviendra le sol arrosé par mes pleurs
Le paysage connu a changé ses couleurs
J'ai laissé quelque part force miettes secrètes
Remontent les effluves des ornières vieillies
Et le passé renaît des cendres évanouies
J'ai laissé quelque part une partie vitale
Qui refuse à planter dans une terre rivale
Les heures inconnues d'un futur incertain
De voir pointer au large d'étranges matins
Les ailes du rêve
C'était un rêve de jeunesse un rêve d'occasion
Lorsque la tête turlute des chansons
Lorsque le cœur se dissipe sans façon
Les années folles couraient partout dans mes veines
Je lisais les romans roses, les vers de Verlaine
Avec mes frères, je multipliais les fredaines
Et répétais en compagnie des mêmes rengaines
C'était l'âge de l'insouciance, des inconséquences
Où l'on cherche l'aventure même la romance
Où l'on pense qu'aux plaisirs ignorant la souffrance
Où l'on mord dans la vie sans en prendre conscience
C'étaient beaucoup de rêve en prime jeunesse
Cultivés dans ma tête par vive allégresse
Mais les désirs, la vie souvent les transgresse
Les années se chargent de perturber les promesses
La course du temps
J'aimerais retenir le temps
Afin d'empêcher le ruisseau
De devenir
Son avenir
Ce fleuve gonflé d'importance
Deviendra
Disparaîtra
Dans l'immensité des marées
J'aimerais retenir le temps
Afin d'empêcher la rose
De devenir
Son avenir
Splendide de grâce et de fraîcheur
Se faner
Pour donner
À la terre sa succulence
J'aimerais retenir le temps
Afin de voir le moment présent
Se fixer
Se graver
Dans les yeux de l'enfant heureux
J'aimerais retenir le temps
Insomnie
Longues les heures
Dans cette longueur de nuit
En insomnie
Tourne à droite
Vire à gauche
Chavire l'esprit en folie
Étendu sur le dos
Luttant contre le propos
Tu forces le dodo
Entre les prises de position
Dans ta tête mêlée
Se culbutent des images
Impossible à déchiffrer
Impossible à déloger
Pensées embrouillées
Corps désarticulé
Débâcle dans ton lit
Et toujours le sommeil fuit
Et tu attends, tu attends
La fin de la tourmente
L'ouverture du jour
Sera délivrance
* Certains mots des textes originaux ont été enlevés ou remplacés afin de respecter la prosodie musicale.
Le temps d'un instant
Oh! la joie de sentir la vie
La vie qui sourit à la vie!
La joie de respirer le ciel
De ses yeux, toucher le soleil!
Soudain s'étouffe dans un souffle
Dans un dernier souffle
Le temps d'un instant
Et les yeux se ferment
Se ferment sur la lumière
Se ferment pour un dernier repos
Au passage de l'amour
Le temps d'un instant
J'ai attrapé la vie
À peine goûté l'existence
Que deviendra le temps
Après le temps d'un instant
Vaincu par l'heure suprême
Laissant derrière
Une odeur de Requiem
Après le temps d'un instant
Que deviendra mon esprit
Suspendu dans l'abîme
Ou dans ce qu'on appelle
L'éternité
Remerciements
Je remercie tous ceux et celles qui ont participé à la réalisation de ce beau projet musical. C'est une belle façon de rendre hommage à Noëlla Tremblay Villeneuve.
Merci à ma mère de toujours m'appuyer dans mes projets musicaux et de partager sa belle voix. Merci à mon cher oncle Guy Leduc pour la réalisation de la pochette.
Merci spécialement à la talentueuse Philomène Larocque pour avoir pris le temps de composer l'arrangement musical de chacune des chansons. Sa touche personnelle a permis de rendre juste l'atmosphère désirée pour chacun des poèmes. Merci aux enfants de Noëlla, Vincent et Véronique Villeneuve ainsi qu'à sa soeur Lilianne Tremblay de m'avoir permis de choisir des poèmes pour les mettre en musique. Enfin, merci à mon merveilleux conjoint et à ma famille de croire en moi et de rendre possible mes rêves.
Pour en savoir davantage sur Philomène Larocque, visionnez son site web en cliquant
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